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Cadeau de Noël : Round 2

L'année, dernière à la même époque, j'amenais Quentin sur le bateau pour ses premières pêches hivernales de sandres. Les conditions étaient réunies pour que nous fassions une belle pêche en s'appliquant. Ce qui fut chose faite!


Cette année, le Père Noël à remis ça, mais il ne prévoit ni les conditions météo, ni les niveaux d'eau de la rivière le jour J. On est fin Décembre et les eaux sont anormalement basses. Les températures qui ont chuté ces derniers temps ont tué le plancton qui teintait l'eau.


Autrement dit , nous partons à la pêche sur une rivière sans courant et une eau dans laquelle la visibilité est de 3 mètres, ce qui est nettement moins favorable que l'édition précédente.


Peu importe, il faut s'adapter. L'avantage pour Quentin, c'est que l'enseignement va être différent, et je vais faire de mon mieux pour lui prouver que la tenue des poissons va dépendre d'autres paramètres que le courant qui était le principal à prendre en compte la fois précédente. Pour cela, le sondeur reste un bon atout. Mais sur les phases d'inactivité des sandres, qui restent opportunistes, leur présence est difficilement détectable en raison de la "zone d'ombre" sur l'écran de notre sondeur, qui est encore plus grande sur des fonds irréguliers.


La pêche est difficile ces temps -ci, mais j'ai à cœur de faire prendre des poissons à Quentin dans ces conditions.

Nous démarrons tôt le matin, période à laquelle les poissons sont rarement fixés et pas simples à cerner.

La tresse gèle dans les anneaux de nos cannes. On doit constamment changer nos cannes de main pour pouvoir continuer à pêcher.

Contrairement à ces derniers temps, nous ne trouvons pas de poissons actifs en début de matinée, les premières touches sèches se manifestent seulement en fin de matinée. Mais Quentin décroche le poisson car il s'est trop précipité à le remonter, puis le mien a certainement mal pris le leurre en bouche. Bref , ils mettent notre concentration et patience à l'épreuve, qui sont systématiquement la clé de la réussite de ces pêches d'hiver.


Je décide de changer de zone puis de faire le plein d'énergie avec un bon petit repas, l'occasion de se dégourdir les jambes et de se réchauffer.

A peine terminé, nous reprenons la pêche. J'alterne les leurres, jusqu'à ce que le premier poisson vienne interrompre mes explications, une touche franche comme on les aime, et le leurre bien engamé! Il était temps!

Je m'empresse de le mettre au vivier , nous poursuivons la dérive en ne changeant rien à notre approche, puis c'est au tour de Quentin de prendre une touche bien sèche !

Enfin, ça se réveille ! A force de chercher, on trouve et on continue de changer les leurres de temps à autres et selon les postes.

Quentin va traverser une petite période d'absence, les sandres sont tatillons, une bonne animation du leurre est capitale. J'ai beau lui montrer, rien à faire il n'y a que moi qui aie des touches, même quand on échange nos cannes!

Ça fait râler mais ça lui prouve que l'animation est primordiale! J'ai pu le démontrer à plusieurs reprises au cours des dernières sorties en verticale. Je prendrai 2 poissons de plus , mais un peu moins jolis, avant que Quentin enchaine deux touches dont une décroche et un poisson correct! Bravo mon petit!

J'en ferai un dernier avant de remettre à l'eau notre jolie pêche.

Malgré les difficultés que nous avons eu à trouver des poissons actifs, et peut être simplement parce qu'ils ne l'étaient pas à certains moments de la journée, nous finissons sur un beau score et un sourire pour Quentin qui a bien mérité ses poissons en raison des conditions de pêche pas simples.


Je tiens à souligner que j'ai pris un risque, celui de pêcher moins profond que là ou se trouvent bon nombre de sandres et perches, autour du poisson fourrage regroupé dans certaines fosses. Car lorsque qu'on pêche profond, la vitesse de remontée d'un poisson (chez les Percidés) ne leur permet pas de descendre regagner les profondeurs en raison de la vessie natatoire dilatée qui ressort de leur gorge.


Je conseille à tous, lorsque ceci est possible, d'éviter de pêcher ces zones qui peuvent provoquer leur mort rapide, ou même décalée dans le temps alors qu'on croit avoir rendu la vie sauve au poisson.



C'est toujours un plaisir de partager ces instants sur l'eau et de transmettre les approches et gestes qui me semblent essentiels si on veut pérenniser la ressource et garantir de bons moments au bord de l'eau à l'avenir.


Je vous dis à bientôt pour de nouveaux récits de sorties à bord du bateau!


Très bonne année 2017 !


Robin



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